GirlBoss : ma dernière série coup de coeur sur Netflix avec Britt Robertson !

Je le sais, j’ai toujours un brin de retard. Entre le stage et le travail, c’est vrai que j’ai du mal à suivre la cadence, mais après avoir binge watché comme il fallait. J’ai fini la nouvelle série en vogue de Netflix, j’ai nommé: GirlBoss

GirlBoss est une série américaine tirée du roman #GIRLBOSS de Sophia Amoruso, vous l’aurez compris c’est une biopic avec une adaptation libre, ce qui signifie que l’histoire a surement été améliorée, voir romancée. Dès le premier épisode, la série m’a convaincu, ni une ni deux j’ai enchainé les 13 épisodes. Je vous explique pourquoi la série a été un si gros coup de coeur.

La Synopsis

Ici, le coeur de toute l’histoire c’est Sophia, jeune adulte au caractère bien trempé, parfois mauvaise et égoïste. A 23 ans, elle ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie avant de se lancer en tant que vendeuse sur Ebay, revendant une fortune des vêtements vintage trouvés dans des friperies de San Francisco.

Personnellement, j’ai adoré voir une série centrée sur un personnage féminin. La voir partir de rien, évoluer et surtout réussir. Tout ça grâce à sa passion. Et prouver ainsi à tous ceux qui n’ont pas cru en elle, en particulier son père, qu’elle en est capable. Au travers de ces qualités et ces défauts on se sent plus proche d’elle. Parce qu’au final elle est comme nous, imparfaite. C’est pour le coup très chouette de voir une série orientée vers la réussite d’une femme plutôt que d’un homme. Parce qu’on ne va pas se mentir, en tant que femme il nous est difficile de nous imposer et de réussir autant qu’un homme. Les valeurs partagées par la série en terme de vocation sont intéressante, enrichissante et correspondent entièrement à mon état d’esprit.

La réalisation est soignée, les épisodes sont tous différents les uns des autres ce qui évite de lasser le spectateur. J’ai particulièrement aimé celui du flash-back concernant Annie et Sophia. Toutes deux différentes mais si complémentaires.

Les personnages

On va pas se mentir, le casting de la série est génial. Britt, que je connaissais sous un tout autre rôle dans The Longest Ride, s’approprie le rôle de Sophia à la perfection, c’est à peine si je l’ai reconnu et dans ce rôle on voit qu’elle s’éclate et qu’elle nous éclate aussi. Dynamique, déterminée – pour le coup elle sait vraiment ce qu’elle veut et, ça, ça m’impressionne à chaque fois-, indépendante, confiante, drôle et parfois tête à claque avec son fort caractère, il faut beaucoup de courage et un brin de folie à son entourage pour la supporter et partager autant avec elle. Mais j’ai aimé découvrir son personnage évoluer au fil des épisodes entre les flash back et la création de Nasty Gal. Pour le coup, c’est soit on l’aime soit on la déteste.

Ellie Reed, qui interprète Annie la meilleure amie de Sophia, et que je ne connaissais absolument pas nous offre une très belle prestation dans la série. Elle est à la fois cool et pleine de sympathie. Celui, que j’ai le moins aimé on va dire, c’est Johnny Simons, je l’ai trouvé un peu absent et son caractère mal défini, d’où mon gros choc à la fin de la série, ce qui a appuyé aussi ma déception – je sais je suis trop romantique-.

Un vrai retour dans le passé

Avec GirlBoss c’est un retour dans les années 2006 garanti. A cette époque, je me bataillais entre la sortie de l’enfance et le début de l’adolescence. Je découvrais les joies d’internet mais aussi de Myspace. Alors quand j’ai vu Sophia utiliser cet ancien réseau social mon coeur a loupé un battement. Et toutes les sensations de cette période me sont revenues en pleine face.

Retrouver Myspace, Ebay, les anciens ordinateurs d’Apple et les Nokia, la série a un petit côté nostalgique. Alors même si j’étais dans ma période de transition. J’ai de très bons souvenirs de cette époque Myspace et Ebay. Celle où mon père revendait les bricoles dont on n’avait plus besoin.

Une BO sensationnelle,

La soundtrack a un place importante dans le show, on sent que les musiques n’ont pas été choisis au hasard, la plus part sont en plus chantées par des femmes ce qui, je pense, n’est pas du au hasard. Renforçant ainsi le rapport entre l’émancipation et la réussite féminine. Un vrai plaisir pour les oreilles.

Voir Sophia chanter 500 Miles de The Proclaimers m’a mis des étoiles dans les yeux, j’adore cette chanson et je la chante encore sous ma douche, don’t judge me!

Mais celle qui m’a le plus scotché parce que je ne m’y attendais absolument, ce qui m’a entrainé dans les profondeurs de Youtube, au grand bonheur de mon amoureux, c’est Je veux te voir de Yelle. La combinaison est pour le coup absolument parfaite. La série est si colorée et fun que cette chanson a parfaitement sa place. Par contre allez savoir s’ils sont au courant de la signification des paroles…

C’est donc pour son féminisme, sa réalisation, ses personnages, sa BO mais aussi sa morale sur le travail, c’est à dire trouvez vous un travail qui vous passionne, un travail pour lequel vous avez envie de vous lever, que j’ai adoré cette série. Je suis même prête à la revoir dès maintenant, je ne m’en lasserai pas.

Et vous, avez vous vu la série? Qu’en avez vous pensé? Mais surtout, quelles sont vos séries Netflix à binge watcher sans regret?