Il y a des jours, des semaines, des mois, tout simplement des périodes où tout semble beaucoup plus dur que d’habitude. La pression est trop intense. On a l’impression de ne plus rien contrôler, de ne plus avoir le choix de rien, de ne simplement plus respirer, profiter.
Un mois, pas de motivation, des explications
Parlons de ce mois de mars
Ce mois de mars a été, comment dire, intense. Comme vous le savez, je suis en école de communication. Une école privée que je paye moi même et pour la payer je travaille. J’ai donc deux jobs à côté, le premier me prend tout mes samedis et mes vacances et le deuxième deux heures et demi par soir en fonction du besoin. Pendant ce mois de mars c’était facile trois à quatre soirs par semaine… Depuis septembre, j’ai toujours réussi à combiner les deux. Parfois c’était un peu compliqué mais ça ne m’a jamais autant étouffée. Jusqu’au retour des vacances de février où la spirale infernale a commencé.
Le manque de vacances a commencé à s’amplifier, les cours du deuxième semestre ne m’intéressaient absolument pas et m’ennuyaient énormément, je n’arrivais plus à respirer. Du lundi au dimanche j’étais en constant mouvement. Pas de grasse matinée, pas de repos pour ne serait ce faire quelque chose que j’ai envie de faire. En faite, je n’avais surtout envie de rien. Aucune motivation pour quoi que ce soit. Plus rien ne me motivait, que ce soit les sorties entre amis, les balades en ville, écrire sur le blog et il était hors de question de me forcer à faire des choses qui de base sont censées me faire du bien. Puis à force de me forcer à aller en cours et à aller travailler, à devoir me brider pour tout mes impératifs j’ai craqué et j’ai voulu arrêter. Arrêter les études, ne pas continuer en quatrième année et ne plus travailler. Prendre des vacances, faire que des choses que j’ai envie et surtout partir.
La positivité après la négativité
Mais après avoir pleuré des litres et des litres d’eau. Avoir eu l’occasion de faire une grasse matinée et de regarder un épisode d’une série sur Netflix, j’ai senti que le poids sur mes épaules étaient moins intense et j’ai pu réfléchir. Ne pas faire ma quatrième année serait une erreur. Il me reste plus que quatre mois de stage avant de finir ma troisième année. Puis ma quatrième année sera composée de cinq mois de cours et six mois de stage. Alors ne pas sortir avec un diplôme à cause d’une période aussi compliqué serait « bête ». Puis avec le stage ma vie sera moins intense et j’aurais enfin plus de temps pour moi. Alors je suis revenue à la raison. Je vais faire ma quatrième année, et une fois celle ci terminée on partira. Mon copain et moi, on prendra la route pendant un moment pour rattraper toutes les vacances qu’on a pas eu pendant ces deux ans.
Il y a des moments vraiment très intense, on se retrouve entrainé dans une spirale qui ne s’arrête pas. Et de cette période j’ai compris que j’avais besoin d’une vie plus calme, comme j’ai déjà pu le lire d’une « slow life ». J’ai besoin de profiter de la vie. Et pendant toute ce mois je n’ai profité de rien, je n’ai été qu’un simple robot qui se levais pour aller en cours, au travail avant de rentrer manger et dormir. Il n’y avait pas de bonheur, pas de joie pas de moment pour profiter, juste les études et le travail. Je me suis rendue compte qu’une vie à mille à l’heure n’est pas fait pour moi. Je préfère avoir un petit job plus tranquille avec une vie personnelle bien remplie.
Alors pour la première fois cette semaine nous avons pu nous balader dans les rues rouennaises. Nous avons pu retourner au cinéma ensemble et partager autre chose que le lit de notre appartement. Cette semaine j’ai appris à revivre, à profiter de nouveau. Et même si je sais que je vais devoir me brider encore un peu je sais que je ne me briderai plus comme ça. Cette situation m’a permis de réaliser où était mes limites mais aussi quelle type de vie je souhaitais avoir. Et en sachant que je suis en pleine construction de cette dernière, je suis contente d’en avoir pris conscience. Cette période compliqué m’a permis de réaliser pleins de choses dont, encore une fois, que le positif se trouvent partout, même dans les périodes les plus négatives.
Marine Avezza says
Salut, je suis ton blog depuis un bout de temps maintenant. Sachant que tu as fait une année au pair, vas-tu faire un article (ou tu as peut-être déjà fait?) sur le "avant de partir", comment tu t'y est pris, à partir de quand tu as commencé à chercher une famille, est-ce que ça a été simple de trouver etc ? Car je commence à chercher une famille pour la rentrée prochaine mais je n'ai pas de pays précis pour le moment. Donc si tu as des conseils, ils sont la bienvenue ahah. Merci 🙂
Sabrina Marnet-Letellier says
je crois que mon précédent commentaire 'fleuve' a été perdu quand j'ai voulu le publier… Zut. Je te disais que ton article m'avait beaucoup touché et en meme temps m'avait permis de me rendre compte que moi aussi j'avais besoin de cette "slow life"…Apres 1an à mener de fron un projet de création d'entreprise et un boulot salarié bien chiant et stressant, je me retrouve seule à me concentrer à 100% sur mon projet et pourtant la motivation n'est pas là, l'énergie non plus, juste l'envie de rester à lire mon roman toute la journée!!!
Merci de m'avoir aidé à prendre conscience du probleme.
Quand à toi, ne craque pas, ce serait bete d'arreter là, tu es presque au bout! Par contre, tu ne peux pas lever le pieds sur ton job alimentaire? tes parents (ou les bourses) ne pourraient pas t'aider un temps pour que tu puisse avoir un peu de temps pour te reposer??? Allez courage en tout cas!